Carmen Selma est née à Valence en Espagne. Elle obtient en 2004 le diplôme de l’École des Beaux-Arts de cette ville, puis elle reçoit en 2005 le Prix national d’Arts plastiques Art Nalon de Langreo de la Principauté des Asturies (Espagne). Dès 2005, elle travaille avec de nombreuses galeries d’art en Espagne, en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Belgique et en France. Ses œuvres sont récompensées par plusieurs prix de peinture tels que le Premio de la Real Academia de Bellas Artes de San Carlos à Valence, le Certamen de Arte Joven à Madrid…
Plusieurs articles ont été écrits au sujet de Carmen Selma, parmi lesquels celui de l’historienne d’art autrichienne Birgit Strasser-Huber, publié à l’occasion de son exposition à l’Institut Cervantes de Vienne en 2012 dans le magazine d’art Vernissage n°314, ainsi que celui de la journaliste française Virginie Moureau pour le numéro 3013 de L’Hérault Juridique & économique, en 2014. Pour Carmen Selma, la peinture est une forme d’activisme. Ses œuvres ne sont pas de l’art décoratif ; elle veut qu’elles puissent produire un contact réel, un trouble, un souvenir, un changement, qu’elles impliquent le spectateur pour que celui-ci rentre chez lui avec une émotion ou une réflexion. Beaucoup de ses œuvres montrent des scènes familiales, des célébrations et des traditions répétées depuis toujours par la société. Des mariages, des photographies banales d’anniversaires, de voyages, de communions, de baptêmes… Souvent, les personnages donnent l’impression de ne pas savoir exprimer avec des mots leurs sentiments ou leurs émotions. À première vue, les scènes de ses tableaux ne montrent pas de drames : ils ont l’apparence de simples célébrations immortalisées par un appareil photo. Or, nous savons bien que les apparences sont parfois trompeuses.
RÉCOMPENSES
- Février 2019 : Prix Artension (ex-aequo) remis lors du Salon Bellaz’Art à Paris