Delphine Rocher, « Plein soleil »
Avec ses couleurs ensoleillées, cette exposition de Delphine Rocher invoque la joie, l’insouciance, mais aussi l’intensité, la nonchalance. L’artiste peint des moments de vie, entre réalisme et onirisme.
Du 25 février au 31 mai 2020
6 mars :
18h30 vernissage
20h00 table d’hôte
en présence de l’artiste
14 mars :
15 h – 18 h
Visite de l’exposition suivie d’un stage artistique animé par l’artiste
1 place du Lavoir
Fourqueux
78112 Saint-Germain-en-Laye
Les toiles de Delphine Rocher marient les couleurs aux harmonies subtiles, joyeuses comme un début d’été. Elles entrainent le spectateur dans un monde radieux. Pour cette première exposition personnelle à l’Atelier Pièce Unique, l’artiste nous présente ses dernières séries : Madame Rêve, le Nouveau western. Leur titre renvoie à celles des chansons pop, où la légèreté s’allie à la poésie. Les touches de couleur pourraient être des notes de musique, les motifs répétés des mélodies entêtantes…
Dans Madame Rêve, des jeunes femmes semblent léviter dans un paysage sens dessus dessous. Leur corps en transparence laisse apparaître feuilles et nuages… Dans la série Nouveau western réalisée à la suite d’un voyage dans l’Ouest américain, l’artiste traite du rapport de l’homme au paysage. « Je suis fan du peintre David Hockney et de ses œuvres sur le Grand Canyon. C’était mon rêve de voir les paysages qu’il avait peints. Je n’ai pas été déçue. J’ai ressenti cette différence d’échelle entre les hommes et l’immensité des paysages. Et leur inconséquence vis-à-vis de la sublime nature. Dans mes toiles, j’ai cherché à rendre l’imbrication formelle de l’homme dans l’environnement, son statut de spectateur. »
L’artiste joue avec la réalité et l’incongru. Elle crée un saut dans l’espace, une perspective tronquée, une image inversée, des sources de lumière multiples. « J’aime isoler le geste et le rendre mystérieux. Mes personnages sont souvent en déséquilibre, ils chutent ou s’élèvent. » Delphine Rocher aime aussi naviguer entre des petits formats qui exigent précision, retenue et des grandes toiles qui nécessitent ampleur, profondeur, matière. « J’aime mélanger les techniques, les pousser à bout, les contredire : les encres, le stylo, la pierre noire, ma petite presse, les feuilles-tampons… » De cette alchimie naissent des scènes quasi cinématographiques, devant lesquelles le spectateur prend plaisir à s’arrêter et à rêver.